autosociobiografía

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  • Tipo de lema
    Conceptos
  • Remisión a conceptos
    migrante interior, tránsfuga de clase, entre-deux, narración transpersonal
  • Tipo de figura
    Tránsfugas
  • Motivo de exclusión
    clase - género - sexualidad
  • ¿Quién crea el concepto o figura?
    Annie Ernaux
  • Autoría de la ficha: González Fernández, Helena
  • Fecha: 20/05/2019
  • Para citar: González Fernández, Helena. "autosociobiografía", Tránsfugas y parias, ADHUC-Teoria, Gènere, Sexualitat, Universitat de Barcelona, 20/05/2019. https://www.ub.edu/transfugas-parias/node/77

Ceci n’est pas une biographie, ni un roman naturellement, peut-être quelque chose entre la littérature, la sociologie et l’histoire. Il fallait que ma mère, née dans un milieu dominé, dont elle a voulu sortir, devienne histoire, pour que je me sente moins seule et factice dans le monde dominant des mots et des idées où, selon son désir, je suis passée.

(Ernaux, Une femme 106)

En textos como La honte, L’événement [de Annie Ernaux], el yo es transpersonal porque enlaza con una comunidad, la de la familia, la de la escuela, o la de una endogenia geográfica, social o sexual. [...] No cree en el posible análisis de un yo estable dentro de un relato [82] coherente; desconfia del psiconálisis y hace prevalecer la exposición sobre la explicación; busca la identidad del sujeto a través de los signos objetivos del entorno social y familiar, acercándose a la escritura del reportaje o del documento, con la mayor neutralidad posible, acercándose también a lo que Bourdieu llama confessions impersonnelles.

(Leguen 81-82)

[Annie Ernaux] veut faire « quelque chose entre la littérature, la sociologie et l’histoire ». Une hybridation de discipline, pour toucher du plus près possible une vérité commune. […] Elle cite la phrase de Brecht « il pensait dans les autres et les autres pensaient en lui »  et la fait sienne. Ernaux se prend comme souris de laboratoire, elle s’observe, se dissèque, met à jour ses mécanismes. Plutôt qu’une autobiographie, genre qu’elle trouve réducteur, puisqu’il s’agit de parler de soi, elle livre une « auto-socio-biographie ». Sa perspective est plus sociale, plus dynamique. Elle se pense au milieu du monde, en interaction avec des phénomènes de société, des événements, des gens.

(Fishbach)

J'ai l'impression que l'écriture est ce que je peux faire de mieux, dans mon cas, dans ma situation de transfuge, comme acte politique et comme « don ».

(Ernaux, L’écriture 57)

[Annie Ernaux] tend aussi et surtout à saisir les effets des déplacements — parfois de grande ampleur —  dans 1'espace social sur les perceptions que les mobiles ascendants ont du monde social, les effets de la confrontation à la culture légitime diffusée par l'école, la rupture que la scolarisation introduit avec le milieu familial d'origine, les malaises enfin que de telles trajectoires créent chez les individus qui les expérimentent : confrontés à une « impossible identité », toujours « déplacés » où qu'ils soient socialement, ces « transfuges » ont le plus grand mal à  trouver une place dans l'espace social.

(Charpentier)

La autosociobiografía, también denominada narración transpersonal, es una variante híbrida de escritura autobiográfica que se sitúa entre la literatura, la sociología y la historia.

La escritora Annie Ernaux utiliza las denominaciones autosociobiographie y récit transpersonnel para definir su estilo literario, en que lo personal es siempre social y lo particular tiene un valor general, hasta el punto de poder considerarse este tipo de de relato como una etnología de sí misma (Charpentier).

La obra literaria de Ernaux actúa como compilación de diversos episodios de su vida, desde la infancia hasta la muerte de su madre y padre o la enfermedad, pero está marcada por la explicitación de un lugar de escritura en el que se reconoce como inmigrante interior, nacida en una familia de clase trabajadora en Normandía, marcada por los desplazamientos posteriores, espaciales y lingüísticos, lo que convierte su escritura autosociobiográfica en un modelo de narración de la tránsfuga de clase.

Charpentier subraya que la figura social y autoral de Ernaux está marcada por la vergüenza, la indecibilidad, el hecho de estar al margen de la escritura, la inseguridad lingüística. Ernaux (L’écriture 57, 81) defiende la intención política de su escritura, hecha desde la posición de la tránsfuga social.

Bibliografía
 
BÁSICA
  • Charpentier, Isabelle. “’Quelque part entre la littérature, la sociologie et 1'histoire...’. L'œuvre auto-sociobiogaphique d'Annie Emaux ou les incertitudes d'une posture improbable”. COnTEXTES, n. 1, 2006. Acceso: 6 mayo 2019. DOI: 10.4000/contextes.74
  • Ernaux, Annie. L’écriture comme un couteau. Entretien avec Frédéric-Yves Jeannet. Gallimard, 2011.

 

COMPLEMENTARIA
  • Fishbach, Constance. “Annie Ernaux, ouvrière de la littérature”. nonfiction.fr: le quotidien des livres et des idées, 6 mayo 2012. Acceso: 6 mayo 2019. https://www.nonfiction.fr/article-5575-annie-ernaux-ouvriere-de-la-litterature.htm
  • Leguen, Brigitte. “Las mujeres en las obras de Simone de Beauvoir y Annie Ernaux: entre la realidad y la ficción”. Universos femeninos en la literatura actual. Mujeres de papel, coordinado por Margarita Almela, Brigitte Leguen y Marina Sanfilippo, Madrid, UNED, 2010, pp. 69-84.

 

OBRAS DE CREACIÓN RELACIONADAS
  • Ernaux, Annie. La place. Paris, Gallimard, 1984.
  • Ernaux, Annie. Une femme. Paris, Gallimard, 1988.
  • Ernaux, Annie. La honte. Paris, Gallimard, 1997.
  • Ernaux, Annie. L’événement. Paris, Gallimard, 2000.
  • Ernaux, Annie. Les années. Paris, Gallimard, 2008.