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J.
VILELLA, «Hispaniques et non-Hispaniques: motifs et itinéraires des voyages
et des correspondances dans l'Antiquité tardive (IVe-VIe s.)», Ktema 14
(1989), pp. 139-158. |
Hispaniques et non-Hispaniques:
motifs et itinéraires des voyages et des correspondances
dans l'Antiquité tardive (IVe-VIe s.)*
L'étude de la circulation humaine joue un rôle considérable
dans la compréhension de la
réalité historique, car l'information livrée par ce flux touche, suivant la
formule de F. Braudel,
les trois grandes structures du passé humain: socio-politique, économique et
mentale. Avec
les hommes voyagent aussi bien leurs produits que leur organisation sociale ou
leurs réussites
et leurs inquiétudes spirituelles. Si les coordonnées d'espace et de temps
permettent de situer
les faits historiques ponctuels, il est également vrai que les individus -les
animaux sociaux
d'Aristote- propagent, transplantent, modifient et mélangent les éléments de
l'histoire aussi
bien dans l'espace que dans le temps. Moteurs et protagonistes de l'histoire,
les hommes en
sont aussi les alchimistes.
En outre, quelles que soient les coordonnées temporelles et
spatiales du passé humain
considéré, l'étude des déplacements humains effectués entre des lieux plus ou
moins éloignés
présente, à coup sûr, une grande complexité. Si nous nous limitons au monde
antique, ces
difficultés sont dues principalement à la grande hétérogénéité qui caractérise
l'ensemble
-en fait, limité- de la documentation existante, et aussi au fait que les
sources sur le tableau
bigarré des déplacements humains délimitent un vaste panorama, qui embrasse et
rassemble
des aspects multiples de la réalité historique1.
Face à cet état de choses, nous sommes convaincu qu'il ne
sera possible de progresser dans
l'analyse des déplacements humains qu'au moyen d'études exhaustives réalisées
dans chaque
catégorie de documents -études qui fixent les données concrètes sous forme d'instrumenta
et qui, à partir de ceux-ci, opèrent une synthèse. C'est seulement par la
comparaison de travaux
particuliers que, suivant la formule de Schaff, deviendront possibles
l'accumulation de vérités
partielles2
et la réalisation de synthèses larges et solides.
Conscient
donc, ab initio, de la vaste problématique que présente l'étude de ces
flux
démographiques, nous voulons ici présenter uniquement, d'une façon
nécessairement très brève,
les résultats que nous avons obtenus sur les motifs et les itinéraires des
relations extérieures
de l'Hispanie durant l'Antiquité tardive à partir de l'analyse préalable d'une
portion réduite
de la documentation existante: les notices prosopographiques3. Il n'existe pas, à notre
* Nous remercions vivement MM. J.-M.
Salamito (Université des Sciences Humaines de Strasbourg) et J.
Sanmartí (Université de Barcelone) d'avoir bien voulu collaborer à la
traduction de ce texte en français.
1 Un essai récent de classification des voyages
documentés dans l'Empire romain et d'illustration de leur réalisation
est celui de CHEVALIER, R., Voyages et déplacements dans l'Empire Romain,
Paris, 1988.
2 SCHAFF, A., Historia y verdad
(Ensayo sobre la objetividad del conocimiento histórico), México, 1974, p.
113;
traduction de l'original allemand (1971) par I. Vidal.
3
VILELLA, J., Relaciones exteriores de la Península Ibérica durante la Baja
Romanidad (300-711):
Prosopografía, Barcelone, 1987. Au corpus alphabétique (pp. 20-603)
se réfèrent les anthroponymes ou anonymes -ces derniers
et les homonymes numérotés- que nous mentionnons ici en majuscules dans
l'appendice et dans les notes en nous
contentant de renvoyer de façon générale à JONES, A. H. M. - MARTINDALE, J. R.
- MORRIS, J., The Prosopography
139
J. VILELLA MASANA
connaissance, pour le moment, de travaux comparables
sur d'autres régions ou périodes de
l'Antiquité -du moins avec un but et une ampleur analogues. Mais s'il est vrai
que les résultats
d'une telle étude doivent être confrontés au reste de la documentation
-c'est-à-dire à la
documentation autre que prosopographique- concernant la zone et l'époque
considérées,
il n'y a pas de doute qu'une enquête de ce type apporte des informations
importantes, tout particulièrement en ce qui concerne les motivations
sous-jacentes aux déplacements non
commerciaux.
Comme il est logique, la méthode que nous avons utilisée est
celle de toute étude
prosopographique. Une fois défini l'espace de l'enquête dans ses coordonnées
géographiques
-nous entendons par Hispanie la Péninsule Ibérique, les Îles Baléares et la
Septimanie
Wisigothique postérieure à Vouillé- et chronologiques -de 300 à 711-, nous
avons considéré
la circulation des personnes et des correspondances entre l'Hispanie et
l'extérieur ou vice versa,
à l'exception des relations strictement militaires et des émissions et
réceptions de textes législatifs.
A
partir de ces prémisses générales, nous avons inclus dans notre corpus
les personnages
suivants, même anonymes:
1. personnages extra-péninsulaires qui voyagent en Hispanie;
2. personnages d'Hispanie qui voyagent à l'extérieur;
3. personnages dont l'origo nous est inconnue et qui voyagent entre l'Hispanie
et l'extérieur
ou vice versa;
4. expéditeurs extra-péninsulaires qui, se trouvant hors de l'Hispanie,
envoient des textes
ou d'autres objets à des personnages présents en Hispanie;
5. expéditeurs qui d'Hispanie envoient des écrits ou d'autres objets à des
personnages qui
ne se trouvent pas en Hispanie;
6. destinataires extra-hispaniques d'écrits ou objets expédiés depuis
l'Hispanie;
7. destinataires se trouvant en Hispanie d'écrits ou d'autres objets expédiés
depuis l'extérieur;
8. personnages se trouvant en Hispanie et envoyant des ambassades à des
personnages se
trouvant hors d'Hispanie;
9. personnages se trouvant hors d'Hispanie qui envoient des ambassades à des
personnages
se trouvant en Hispanie;
10. personnages qui occupent des postes importants
dans les gouvernements civils d'Hispanie
à l'époque impériale;
11. mariages entre Hispaniques et non-Hispaniques,
l'un des deux conjoints se trouvant hors
d'Hispanie.
En revanche nous avons exclu:
1. clarissimi ou perfectissimi documentés en Hispanie, mais non
attestés dans des offices
administratifs hispaniques ou extérieurs et dont on ne connaît pas avec
certitude d'action
extra-péninsulaire;
2. anonymi porteurs de correspondance sur lesquels nous n'avons pas
d'autre information;
3. anonymae dont nous ne connaissons aucune autre activité que
d'accompagner leurs maris;
4. lettres ou documents pontificaux -ou autres (cas de l'évêque Sévère de
Minorque)-
adressés ad uniuersas (ou plusieurs) prouincias;
of the Later Roman Empire (A.D.
260-395), Cambridge, 1971 (= PLRE,
I); MARTINDALE, J. R., The Prosopography
of the Later Roman Empire (A.D. 395-527), Cambridge, 1980 (= PLRE,
II); MANDOUZE, A. et alii, Prosopographie
chrétienne du Bas-Empire (= PCBE), 1. Prosopographie de l'Afrique
chrétienne (303-533), Paris, 1982; PAULY, A. -
WISSOWA, G. et alii, Real-Encyclopädie
der Classischen Altertumswissenschaft, Stuttgart, 1894 (= RE).
140
HISPANIQUES ET NON-HISPANIQUES: VOYAGES ET CORRESPONDANCES
5. évêques hispaniques qui, sans en avoir appelé au
pape, reçoivent des instructions générales
de celui-ci;
6. légats impériaux envoyés à toutes les provinces;
7. relations indirectes, comme dans le cas de
Juvencus;
8. personnages dont le séjour en Hispanie ou à
l'extérieur n'est que conjectural, comme dans
les cas d'Eutrope et de Cérasie.
Après avoir réuni la documentation et établi la liste
générale, nous avons rédigé les notices monographiques suivant le modèle
contenu dans la Prosopographie chrétienne du Bas-Empire:
nom du personnage, chronologie de la relation -ou des relations-, status
ou qualification
du personnage, enfin le corps de la notice. Le total des notices
prosopographiques est de 486
et le total des relations de 2794 (cf. appendice et figures). C'est là le chiffre minimal obtenu
en comptant comme une seule unité (relation) les cas suivants:
1. l'aller et le retour (sauf quand l'écart chronologique entre les deux est
trop grand);
2. les lettres envoyées simultanément à plusieurs
personnages;
3. les relations effectuées en groupe (par exemple, la
participation aux conciles extra-
péninsulaires);
4. tous ceux qui participent à la même relation
(expéditeur, porteur et destinataire);
5. les allusions à plusieurs relations effectuées par
un personnage sans qu'il soit possible de
fixer leur nombre.
En plus, nous n'avons pas tenu compte des cas suivants:
1. les relations réalisées par l'administration impériale romaine jusqu'en 409,
qu'il s'agisse déplacements personnels ou de correspondances -c'est le cas, par
exemple, des non-
Hispaniques (et de leur famille) qui exercent leurs fonctions dans
l'administration d'Hispanie
ou des Hispaniques (et de leur famille) qui se trouvent à l'extérieur;
2. les relations incertaines, quelle que soit la cause
de cette incertitude (par exemple, s'il existe
des doutes sur la présence d'un personnage en Hispanie à un moment déterminé);
3. les relations non documentées de façon explicite
(par exemple celles à propos desquelles
il n'existe pas de documentation explicite, même si elles sont impliquées par
des relations
postérieures; en revanche, nous avons pris en considération les lettres perdues
sur lesquelles
nous avons des informations à partir des réponses);
4. les relations que les Hispaniques se trouvant en
dehors d'Hispanie entretiennent avec d'autres régions de l'extérieur (c'est le
cas, par exemple, d'Orose).
4
Cf. Le tableau que nous donnons, pour la première fois, en appendice, et qui
comporte l'indication de la
date -nous espérons que quelques dates pourront être précisées à partir de
nouvelles études et éditions-, du
protagoniste, du motif -les relations livrées par la correspondance de Paulin
de Nole et de Symmaque sont étudiées
comme un ensemble-, du trajet et de la référence documentaire. C'est l'ordre
suivi dans la présentation de chaque
notice, ces indications étant séparées par des numéros. Bien que cette liste ne
puisse probablement pas encore être
considérée comme définitive -en raison de lacunes et de désaccords avec notre
interprétation-, nous croyons
à l'utilité de cette première élaboration. Avec cet appendice, élaboré à partir
du corpus, nous voulons
seulement situer la notice et indiquer rapidement la cause et la situation
géographique de la relation; c'est à partir de cet
appendice que nous avons construit les figures. D'autre part, le protagoniste
qui apparaît dans cette liste est le sujet
actif de la relation, c'est-à-dire le point de départ -sauf exceptions: quand
la relation est collective, le nom qui
apparaît est celui du personnage le plus important -c'est le cas, par exemple,
de Priscillianus-, ou, quand il
n'est pas possible de trancher, le premier du corpus alphabétique: c'est
le cas des évêques présents dans un concile.
Dans l'évaluation statistique, les cas
douteux sont comptés dans le même groupe.
141
J. VILELLA MASANA
Dans
une troisième et dernière phase, la documentation du corpus est classée
et étudiée
à l'intérieur de tranches chronologiques plus réduites -périodes où l'on
établit aussi, à partir
de la documentation existante, quelques subdivisions thématiques. Le découpage
est le suivant:
1. de 300 à 409 (invasion de la Péninsule);
2. de 409 à 507 (reflux des Wisigoths d'Aquitaine);
3. de 507 à 589 (conversion des Goths lors du
troisième concile de Tolède);
4. de 589 à 711 (invasion arabe).
Nous considérerons ici seulement les trois premières
périodes, puisque, à partir de 589 -
date de l'unification politique et religieuse entre Goths et Hispano-Romains-,
les Hispaniques
ne se considèrent plus désormais comme faisant partie de l'Empire romain5. De cette façon,
il est possible de repérer les facteurs qui influencent et déterminent les
déplacements humains,
sans répéter les informations ponctuelles contenues dans les différentes
notices monographiques.
D'autre
part, il faut également signaler que les notices du corpus montrent que
le réseau
commercial et la circulation des marchandises ont constitué le support d'une
partie considérable
des relations extérieures documentées par la prosopographie. A l'exception des
déplacements
officiels effectués grâce au cursus publicus -cas, par exemple, des
participants au concile
de Sardique-, les routes des voyages non commerciaux sont presque toujours
celles des voyages commerciaux6. On n'est pas surpris
d'ailleurs, vu la nature de notre corpus, que les relations
de caractère commercial soient les moins représentées7. Lorsque
les sources mentionnent
l'itinéraire parcouru -on en a peu d'exemples- les déplacements terrestres
n'apparaissent
majoritaires qu'entre l'Hispanie et la Gaule. Mais l'état incomplet de la
documentation ne
permet pas de savoir quelles étaient à travers l'Hispanie les voies les plus
fréquentées par
5 Cf. GODOY, C. - VILELLA, J., «De
la fides Gothica a la ortodoxia nicena: inicio de la teología política
visigoda»,
Los visigodos. Historia y Civilización. Actas de la Semana Internacional de
Estudios Visigodos (Madrid-Tolède-Alcalá
de Henares, 1985), Antigüedad y Cristianismo, 3, 1986, pp. 117-144;
VILELLA, J., «Hispània i l'Imperi Romà durant
els segles V i VI», Acta Arqueològica de Tarragona, 2, 1988-1989, pp.
47-54.
6 Cf. VILELLA, J., «Le transport
maritime de voyageurs et de correspondance entre l'Hispania et l'extérieur
pendant l'Antiquité tardive», El comerç marítim romà a la Mediterrània
Occidental. Homenatge al prof. Nino
Lamboglia, Barcelone, 1988, à paraître.
7
Sans compter le transport annonaire, les relations commerciales explicitement
documentées dans notre liste
pendant les IVe, Ve et VIe siècles sont les
suivantes:
1. en 399 (ou un peu avant) EVPRAXIVS envoie une cargaison de chevaux à Rome
par mer;
2. avant 400 les ANONYMI 12 (summates Antiochensium)
se trouvent en Hispanie ad mercandas quadrigas;
3. avant 420 HSAIAS,
PAHSIOS,
et ANONYMVS 11 font du commerce entre l'Hispanie et Alexandrie, ainsi que
l'indique
le qualificatif de Spanodrómos, un hapax;
4. en 456 arrivent à Séville les ANONYMI 27 (Orientalium
naues uenientes);
5. vers le milieu du Ve siècle les ANONYMI
23, mercatores, attestés près de la Loire, faisaient du commerce avec
l'Hispanie;
6. vers le milieu du VIe siècle sont
attestées pour MAVRANVS, ANONYMI 52, ANONYMI 53 et ANONYMI 58 des navigations
entre la Péninsule ibérique et la côte de la Gaule;
7. vers le milieu du VIe siècle FIDELIS
arrive à Mérida avec des negotiatores Graeci (ANONYMI 55);
8. vers le milieu du VIe siècle les ANONYMI
59, nauigatores, transportent MARTINVS de l'Orient en Galice;
9. vers le milieu du VIe siècle les ANONYMI
54, commerçants de Carthage, se dirigent vers Séville;
10. en 585 continuent à être attestées pour les
ANONYMI 74 des relations commerciales avec la Cantabrique;
11. en 588 les ANONYMI 59 arrivent par voie maritime à
Marseille, provenant d'Hispanie avec leur cargaison habituelle.
142
HISPANIQUES ET NON-HISPANIQUES: VOYAGES ET CORRESPONDANCES
les voyageurs8. Comme on le sait, l'édit des Tétrarques mentionne
des relations maritimes
de l'Hispanie avec Rome, l'Orient et l'Afrique. Ce
sont aussi ces trois axes d'échanges -parmi
lesquels celui du transport annonaire- qui sont documentés pour les relations
maritimes
non commerciales. A
ces itinéraires méditerranéens il faut ajouter l'axe qui relie le nord-ouest
de la Péninsule à la côte atlantique gauloise, et qui est bien attesté pour le
VIe siècle.
A partir des renseignements sur l'origine et la destination
des voyages et des correspondances
que livrent généralement les notices, il devient possible d'établir des
pourcentages -y compris
les parenthèses dans leur groupe-, par rapport au total documenté, en ce qui
concerne
l'intensité des relations entre l'Hispanie et les grandes régions de
l'extérieur et vice versa, même
s'il n'est pas toujours possible de détailler les itinéraires suivis. Voilà
pourquoi, et cela pour
chacune des grandes périodes considérées, nous avons, parmi les régions
extra-péninsulaires
avec lesquelles l'Hispanie entretenait des relations, distingué cinq zones:
Gaule; Afrique;
Rome; Italie; Orient. De plus, chacun de ces cinq groupes est subdivisé en deux
en fonction
de la position -hispanique ou extra-hispanique- du point de départ (cf.
figures).
En
ce qui concerne l'époque de l'année où a eu lieu la circulation de personnes
entre l'Hispanie
et l'extérieur -ou vice versa- par voie maritime, on remarquera qu'aucun
des déplacements
qui peuvent être datés avec plus ou moins d'exactitude ne s'est produit durant
le mare
clausum9.
I.1. Première période: 300-409 (115 relations, sans compter les personnages appartenant
à l'administration).
La
plus grande partie des notices prosopographiques de notre corpus datées
entre 300 et
409 peut se diviser en cinq catégories, selon qu'elles concernent:
1. les vicaires et les gouverneurs provinciaux d'Hispanie;
2. des Hispaniques exerçant des fonctions politiques ou militaires à
l'extérieur de la Péninsule;
3. des liens existant entre l'aristocratie hispanique et celle de l'extérieur;
4. la chrétienté hispanique;
5. les nauicularii.
Parmi
les gouverneurs et vicaires documentés dans l'Hispanie du IVe siècle, on note une
prédominance évidente des puissantes familles italo-romaines, comme le
manifestent l'anthro-
8 Cf. les excellentes études de
ROUGÉ, J.: Recherches sur l'organisation du commerce maritime en
Méditerranée
sous l'empire romain, Paris, 1966; «Ports et escales dans l'empire tardif»,
Settimane, 25, 1978, pp. 67-124; «Routes
et ports de la Méditerranée antique», Revue des Etudes Ligures, 53,
1987, pp. 151-170. En ce qui concerne l'Atlantique,
GAGÉ, J., «Gadès, l'Inde et les navigations atlantiques dans l'Antiquité», Revue
Historique, 205, 1951, pp. 189-216;
REDDÉ, M., «La navigation au large des côtes atlantiques de la Gaule à l'époque
romaine», Mélanges de l'École
Francaise de Rome, 91, 1979, pp. 481-489; EQUINI SCHNEIDER, E., «La route
romaine d'Alexandrie à Gibraltar»,
Le Courrier de l'Unesco, juin 1984, pp. 7-9; ROMAN, Y., «Auguste,
l'Océan Atlantique et l'impérialisme romain», Ktèma, 8, 1983, pp.
261-268.
9
En ce sens, il faut remarquer au cours du IVe siècle les cas de
PAVLINVS 2 (Paulin de Nole) (PLRE, I, pp. 681-
683), de LVCINVS (PLRE, II, p. 691) et de SYMMACHVS (PLRE, I, pp.
865-871). Paulin dit à Sulpice Sévère qu'il
embarquera au printemps à Narbonne pour se rendre en Italie; les sex notarii
que le Bétique Lucinus envoie à Bethléem reviennent durant le printemps
(Carême); Symmaque répond durant le printemps à la lettre que, vers la fin de
l'automne, il avait reçue d'Eupraxius.
143
J. VILELLA MASANA
Première
période (300-409). 1. Motifs des relations. - 2. Itinéraires des relations. - 3. Itinéraires
des relations
religieuses.
A: Afrique. - G: Gaule. - H: Hispanie. - I: Italie. - O: Orient. - R: Rome.
144
HISPANIQUES ET NON-HISPANIQUES: VOYAGES ET CORRESPONDANCES
ponymie et les cursus10. D'autre part, quoiqu'il soit très
difficile, à cause surtout de la
complexité des parentèles, d'attribuer un sénateur du IVe siècle à une famille donnée et, par
extension, à une zone géographique déterminée, la présence hispanique dans les
gouvernements
extra-péninsulaires apparaît très rare, y compris à l'époque de Théodose, où
elle atteint son
maximum. Cette constatation résulte de la prise en compte de tous les
personnages nés dans
une famille hispanique et de tous ceux qui ont des
propriétés en Hispanie sans que nous
leur connaissions une origo extra-hispanique. La légère augmentation
constatée sous Théodose
reflète seulement, somme toute, une situation déjà
existante: la faible importance des
Hispaniques par rapport aux Italo-Romains, Africains et aussi Gaulois1l. Dans notre analyse,
10 Les clarissimi et perfectissimi attestés, avec mention
explicite de leur categorie, dans le vicariat et les
gouvernements provinciaux d'Hispanie montrent encore une fois que les perfectissimi,
majoritaires dans les
gouvernements provinciaux hispaniques du début du IVe siècle,
cessent de diriger les provinces hispaniques vers 340/
350, à cause de la politique de Constantin. Néanmoins, on ne
peut pas affirmer grand-chose à propos de la provenance
des perfectissimi. Le seul qui, en plus de son poste hispanique,
soit attesté pour d'autres fonctions est CAECILIANVS 1
(PLRE, I, p. 166), dont l'origine italienne est certaine. D'autre
part, on constate l'existence d'une majorité de familles
italiennes, déjà attestées comme sénatoriales avant la crise du IIIe
siècle, comme le montrent les gentilices, parmi
les sénateurs, qui, en général, occupent le vicariat hispanique pendant tout le
IVe siècle et, à partir des années 340,
les gouvernements provinciaux; cf. en ce sens l'étude minutieuse de JACQUES,
F., «L'ordine senatorio attraverso la
crisi del III secolo», Società romana e impero tardo antico (éd. A. Giardina),
I, Rome-Bari, 1986, pp. 81-225. Ce
sont ces anciennes et puissantes familles romano-italiennes qui occupent le
vicariat, ou le poste de comes, jusqu'à
l'époque de Constantin (la seule exception est HERMIAS, cf. PLRE, I, p.
422); du reste, jusqu'à la mort de Constantin
en 337, les seuls clarissimi que l'on peut supposer noui attestés
dans l'administration hispanique sont ALBANVS (PLRE,
I, p. 32) et MAXIMVS 1 (PLRE, I, p. 586), avec un gouvernement
provincial -de toute façon, le cas de ce dernier,
à cause du caractère fragmentaire de l'inscription, n'est pas certain. Comme il
est logique, il existe une coïncidence
significative entre le maintien des anciennes familles sénatoriales et une
claire prédominance de clarissimi italiens dans
les postes de l'Hispanie au IVe siècle. A partir des conclusions de
F. Jacques et des cursus, on observe que les clarissimi
d'origine romaine sûre ou très probable sont en majorité parmi les vicaires et
les gouverneurs provinciaux hispaniques
au cours de la deuxieme moitié du IVe siècle; il faut signaler
néanmoins le vide documentaire existant pour l'époque
théodosienne. Ceux qui en principe semblent rester exclus de ce groupe italien,
majoritaire aussi dans le reste de l'administration occidentale, sont très peu
nombreux, mais l'incertitude qui pèse souvent sur leur résidence et sur
le fait qu'ils possèdent ou non des biens patrimoniaux en Italie ne permet
guère de leur attribuer une provenance
géographique non italienne. En tout état de cause, seuls quelques clarissimi
hispaniques sont attestés dans les postes
impériaux importants d'Hispanie, mais ils sont cependant plus nombreux que
leurs collègues africains et gaulois.
Cf. VILELLA, J., op. cit., pp. 626-637, et «Rang i procedència
geogràfica dels vicaris i governadors de la Diocesis
Hispaniarum (300-409)», Fonaments, 8, 1992, pp. 79-97.
11
À propos de l'aristocratie hispanique, cf. STROHEKER, K. F., «Spanische
Senatoren der spätrömischen und
westgotischen Zeit», Germanentum und Spätantike, Zurich, 1965, pp.
54-87; CHASTAGNOL, A., «Les Espagnols dans
l'aristocratie gouvernementale à l'époque de Théodose», Les empereurs
romains d'Espagne, Paris, 1965, pp. 269-292;
BALIL, A., «Aspectos sociales del Bajo Imperio (s. IV-VI)», Latomus, 24,
1965, pp. 886-904; GARCÍA MORENO, L.
A., «España y el Imperio en época teodosiana. A la espera del bárbaro», I
Concilio Caesaraugustano, Saragosse,
1980, pp. 27-63. Parmi ceux qui occupent des postes importants dans
l'administration impériale extra-hispanique avant
368 -date où le père de Théodose est comes rei militaris en Angleterre-,
seuls peuvent être hispaniques -et
encore ce n'est pas du tout sûr- SEVERVS 2, consul en 323 (PLRE, I, p.
834) et SALLVSTIVS 1 (PLRE, I, p. 998).
EVCHERIVS (PLRE, I, p. 288), en revanche, se trouve déjà dans la cour de
Gratien avant 377. A l'époque théodosienne,
les Hispaniques qui occupent des postes administratifs importants hors
d'Hispanie, surtout en Orient, sont: BASILIVS
(PLRE, I, p. 149); DEXTER (PLRE, I, p. 251); CYNEGIVS (PLRE,
I, pp. 235-236); NEBRIDIVS 1, parent de Théodose
(PLRE, I, p. 620); HOSIVS, ancien esclave de Théodose (PLRE, I,
p. 445); NEBRIDIVS 2, parent de Théodose (PLRE,
I, p. 620); probablement aussi CLEMENS (Prudence) (PLRE, I, p. 214); peut-être
aussi HELPIDIVS (PLRE, II, pp. 535
-536). L'origine hispanique n'est pas
certaine pour SALLVSTIVS 2 (PLRE, I, p. 797), probablement fils du
consul de
363, avec des propriétés en Hispanie (PLRE, I, pp. 997-998). Des liens
de famille ont peut-être existé entre Théodose
et ANTONIVS (PLRE, I, p. 77), MARIVS (PLRE,
I, p. 561) et TIMASIVS (PLRE, I, p. 914 sq.), mais on ne peut pas
affirmer que ces personnages soient hispaniques. SYAGRIVS (PLRE, I, pp.
862-863) était sans aucun doute parent
de Théodose.
145
J. VILELLA MASANA
nous observons aussi, très clairement, que tous les Hispaniques
qui occupent des postes dans
la haute administration impériale extra-péninsulaire à l'époque de Théodose ont
quitté l'Hispanie
avant ou après le règne de Maxime12. Il semble également sûr que
la présence d'Hispaniques
en Orient à la fin du IVe
siècle et au début du Ve
a contribué à la réalisation des voyages
postérieurs entre les deux extrémités de la Méditerranée13.
Notre corpus met aussi en évidence les liens étroits
de parenté qui existent, dans cette période,
à l'intérieur de l'aristocratie occidentale14. La documentation existante
montre des mariages
entre aristocratie hispanique et aristocratie extra-péninsulaire, et aussi les
propriétés que des personnages non hispaniques ou non totalement hispaniques
possédaient en Hispanie; la
correspondance de Symmaque est éloquente à ce sujet15.
Quant aux chrétiens, les informations dont nous disposons
pour les années 300 à 409
constituent un écho fidèle tant de la politique et de la problématique
religieuses connues dans
d'autres zones de l'Empire, que des conflits nés au sein de la chrétienté
hispanique. À partir
de Constantin, la hiérarchie ecclésiastique d'Hispanie est aussi mobilisée pour
mettre fin aux
conflits qui faisaient obstacle à la Pax Romana et à la Pax
Christiana (Arles, Sardique)16.
Avec
Constance II, on veut renforcer les positions ariennes en Occident et en
particulier en
Hispanie, avec tous les conflits que cela entraîne17. Les affrontements qui se
produisent dans l'Hispanie chrétienne de la fin du IVe siècle -le priscillianisme-
provoquent aussi une cascade
de voyages et de contacts extra-péninsulaires18, les partes de la
chrétienté hispanique
s'appuyant sur l'extérieur pour conforter la valeur de leurs positions. De leur
côté, les pouvoirs
extra-péninsulaires -surtout la papauté- tentent aussi de tirer parti des
conflits religieux
hispaniques19.
12 Il est significatif, en ce sens,
qu'ACHANTIA (PLRE, I, p. 8) ait transporté la dépouille de son mari
CYNEGIVS
en Hispanie, un an après son décès, juste après la mort de Maxime.
13 En plus de LAGODIVS (PLRE,
II, p. 654) et THEODOSIOLVS (PLRE, II, p. 1099), cela se laisse deviner
chez
HYDATIVS 2 (RE, 9, 1, col. 40-43), AVITVS l, AVITVS 3 et TVRRIBIVS (RE,
Suppl., 14, col. 1447).
14 À propos de l'aristocratie occidentale du IVe siècle, cf.
les études d'ensemble d'ARNHEIM, M. T. W., The Senatorial Aristocracy in the
Later Roman Empire, Oxford, 1972, et MATTHEWS, J., Western Aristocracies
and Imperial
Court, A.D. 364-425, Oxford, 1975.
15 DYNAMIVS (PLRE, I, p. 275), de Bordeaux, s'est marié avec une Hilerdensis
et PAVLINVS 2 (Paulin de Nole)
avec l'hispanique THERASIA (PLRE, I, p. 909). Parmi les parents et amis
de CYNEGIVS figurent Ambroise de Milan,
Aemilius Florus Paternus (PLRE, I, p. 671 sq.) et Florus (PLRE,
I, p. 367 sq.); MELANIA 1 (PLRE, I, p. 592 sq.) montre les relations de
parenté entre propriétaires clarissimi romains et hispaniques.
Non-hispaniques ou incomplètement
hispaniques, mais avec des propriétés en Hispanie, peuvent être, si nous
acceptons le caractère hispanique d'HELPIDIVS,
EVPRAXIVS (PLRE, I, p. 299 sq.) et MARCELLVS (RE, 14, 2, col.
1492, 22). MARINIANVS (PLRE, I, p. 559 sq.), qui
avait probablement des propriétés en Galice, est très
attaché à Rome. SALLVSTIVS 2 semble avoir lui aussi des propriétés
en Hispanie. Nous ignorons d'ailleurs la signification exacte de la phrase que
SYMMAQUE, Ep., 9, 18, écrit à l'hispanique
POMPEIA (RE, 21, 2 col. 2300, 139): apud te memoria domus meae
residet.
16 Assistent au concile d'Arles:
CASTORIVS; CITERIVS; CLEMENTIVS; FLORENTINVS l; LIBERIVS l; NATALIS;
PROBATIVS; RVFINVS; SABINVS l; TERMATIVS; VICTOR l. Le fait que le seul évêque
hispanique attesté à Arles soit
celui de Mérida, précisément celui de la capitale de la Dioecesis
Hispaniarum, paraît déjà indiquer la prééminence de l'évêque de la
capitale, appuyée par l'autorité civile. En plus d'OSSIVS on trouve à Sardique: ANNIANVS; CASTVS;
DOMINIANVS; FLORENTIVS l; PRETEXTATVS.
17 Cf. OSSIVS, LIBERIVS 2 (RE, 13, col. 98-101), POTAMIVS 1 (RE,
22, 1, col. 1022-1023) et aussi ATHANASIVS
(RE, 2, col. 1935-1938).
18 En ce qui concerne la problématique et la politique priscillianistes,
on tiendra compte des notices suivantes:
AMBROSIVS 1 (RE, 1, 2, col. 1812-1815); ARMENIVS; DAMASVS (RE, 4,
col. 2048-2050); DELPHINVS; EVCHROTIA
(PLRE, I, p. 289); FELICISSIMVS l; FOEGADIVS; HYDATIVS 1 (RE, 9,
1); HYGINVS; INSTANTIVS; IOHANNES l;
ITHACIVS; IVLIANVS 2; LATRONIANVS (PLRE, I, p. 496); POTAMIVS 2;
PRISCILLIANVS (RE, Suppl., 14, col. 485-
559); SALVIANVS; SYMPHOSIVS; TERTVLLVS; TIBERIANVS 2 (PLRE, I, p. 911).
19 Cf. DAMASVS (RE, 4, col.
2048-2050), HIMERIVS, INNOCENTIVS et SIRICIVS.
146
HISPANIQUES ET NON-HISPANIQUES: VOYAGES ET CORRESPONDANCES
Parmi
les relations extérieures de caractère religieux et
ecclésiastique attestées dans cette
période il faut souligner la correspondance de Paulin de Nole, considérée comme
un ensemble
dans l'appendice et les figures.
Du total de cette période (115 relations), 28 se rapportent aux
affaires que mène Symmaque
en Hispanie, surtout afin d'y acheter des chevaux. Il est également intéressant
de constater,
au IVe
siècle, une émigration hispanique vers Rome et la venue de quelques Orientaux
en
Hispanie20.
En
ce qui concerne les nauicularii, la documentation indique, à notre avis,
que le transport
organisé et régulier entre l'Hispanie et le Portus continue, grosso
modo, jusqu'au début du
Ve siècle21.
I.2. Deuxième période: 409-507 (99 relations).
Dans cette période sont mises en évidence les conséquences
de l'invasion barbare des
années 409 et suivantes: départs forcés d'Hispanie22, surtout pour une part des
Hispano-
Romains les plus attachés à l'orthodoxie politique et religieuse de l'Empire
-en plus des
sénateurs, des prêtres et des évêques, comme le dit Augustin. Le Chronicon
d'Hydace enregistre
maintes fois des départs dus aux difficultés de la coexistence entre Romains et
Barbares, ou
-mais la distinction n'est pas toujours possible- aux rapports entre les cours
impériale,
wisigothique, suève et vandale23. Les situations nouvelles et
instables provoquées par
l'existence de royaumes germaniques en Occident sont elles-mêmes à l'origine
d'ambassades
entre Suèves et Wisigoths, avec l'Empire et avec les Vandales. Le total des
relations politiques
est de 44.
Dans
les relations de notre corpus qui correspondent à cette période, nous
mettons aussi
en évidence les grandes différences régionales qui existent dans l'Hispanie du
Ve siècle, notam-
ment à partir de la seconde décennie, entre l'aristocratie hispano-romaine
subissant l'invasion
et celle qui ne souffre pas de manière directe et continue de la pression
germanique. La situation privilégiée de l'élite hispanique qui n'était pas
subordonnée à un pouvoir barbare change vers
470, quand les Wisigoths commencent leur expansion à travers la Péninsule. Il
semble que
les relations extra-péninsulaires de cette époque s'expliquent par la nouvelle
conjoncture24.
20 Hispaniques à Rome: NICEIIVS;
RAPETIGA; SATVRNALIS; SIMPLICIVS 1 (à Polenzo); ANONYMVS 7.
Orientaux qui meurent en Hispanie: AELIODORVS; LATOYST[...], NEKTARIS.
21 En plus des deux mentions du Code
Théodosien (324 et 336) -cf. ANONYMI 1 et ANONYMI 2-, le transport
organisé et régulier entre l'Hispanie et le Portus est également
démontré à notre avis par les envois de céréales hispaniques
à Rome attestés (SYMMAQUE, Relationes, 37, 2 et CLAUDIEN, In
Eutropium, I, 399-409) vers la fin du IVe siècle
(384/385 et 397/398) -cf. ANONYMI 3 et ANONYMI 6-. Les opinions, à partir de
ces envois, pour ou contre
l'existence de contributions régulières hispaniques, sont rassemblées dans
VERA, D., Comento storico alle relationes
di Quinto Aurelio Simmaco, Pise, 1981, p. 286 sq.
22 Ainsi LAGODIVS et THEODOSIOLVS (PLRE,
II, pp. 654 et 1099); MEROBAVDES (PLRE, II, pp. 756-758);
OROSIVS (RE, 18, col. 1185-1195); ANONYMI 16; ANONYMI 21. Il est
possible que le séjour d'AVXENTIVS, EVCHARIVS
et PETRVS 1 loin d'Hispanie soit également dû aux barbares.
23 Ainsi AETIVS (PLRE, II,
pp. 21-29); AVITVS 4 (PLRE, II, pp. 196-198); EVRICVS (PLRE, II,
pp. 427-428);
GEISERICVS (PLRE, II, pp. 496-499); HERMERICVS (RE, 8, 1, col.
736); HYDATIVS 2; NEPOTIANVS (RE, 16, 2,
col. 2513, 6); OPILIO 1 (PLRE, II, p. 807); PALOGORlVS (RE, 18,
3, col. 278); RECHIARIVS (RE, 1, A, l, col. 379);
RECHIMVNDVS (PLRE, II, p. 936); REMISMVNDVS (PLRE, II, p. 938);
THEODORICVS I (PLRE, II, p. 1070 sq.);
THEODORICVS II (PLRE, II, pp. 1071-1073); VALENTINIANVS III (PLRE,
II, pp. 1138-1139); ANONYMI 36.
24
C'est peut-être le cas de FORTVNALIS (PLRE, II, p. 482), TERENTIANVS (PLRE,
II, p. 1058) et des ANONYMI 47.
147
J. VILELLA MASANA
Deuxième
période (409-507). 4. Motifs des relations. - 5. Itinéraires des relations. - 6. Itinéraires
des relations
politiques. - 7. Itinéraires des relations
religieuses.
A: Afrique. - G: Gaule. - H: Hispanie. - I: Italie. - O: Orient. - R: Rome.
148
HISPANIQUES ET NON-HISPANIQUES: VOYAGES ET CORRESPONDANCES
De
plus, après les bouleversements de l'année 409, la hiérarchie ecclésiastique
d'Hispanie
cherche à l'extérieur un appui pour sa fides,
qui est partagée par l'Empire. L'orthodoxie religieuse
était une composante fondamentale du patriotisme romain, par opposition aux
Barbares
hérétiques. De son côté, l'Empire protège, en principe
et dans la limite de ses moyens, les
ciues Romani qui s'opposent aux Barbares et hérétiques25. Un bon exemple de ce phénomène
est fourni par les investigations à caractère policier qu'effectue en
Tarraconaise le moine Fronto, pendant la seconde décennie du Ve siècle, avec l'appui des
hautes sphères politico-religieuses
de l'Empire26.
En outre, les déplacements vers le Sud que provoque la pression germanique
entraînent un resserrement des liens entre ecclésiastiques hispaniques et
africains27.
La politique de la papauté en Hispanie pendant le Ve siècle consiste à tenter,
mais sans
succès, d'obtenir une structure ecclésiastique unitaire, hiérarchisée et
soumise à Rome. On peut
citer à ce propos l'action de Léon le Grand contre les hérétiques, au moment
précis où s'améliore
la situation de la hiérarchie catholique dans la zone suève, ou celle d'Hilaire
dans le conflit
qui se produit parmi les catholiques de la Tarraconaise. Il faut conclure de
même à propos
des interventions de Simplice et de Félix III28.
Dans l'ensemble des relations religieuses de cette
période (le total est de 39), il faut mettre
à part les relations avec l'Afrique (14, dont 10 sont dues à Consence) -qui
étaient totalement
absentes dans la période antérieure. Il est évident
que ce changement d'orientation doit
s'interpréter à la suite des départs forcés qui se sont produits vers le Sud à
partir de 409
et en tenant compte du prestige d'Augustin. Mais les
relations avec l'Afrique se terminent autour
de 430, avec l'installation vandale en Afrique. Dans cette période, on
constate une augmentation,
par rapport à la phase précédente, des relations ecclésiastiques avec Rome et
la disparition
presque complète des rapports religieux avec la Gaule (seulement
Consence-Patrocle) et avec
l'Orient. En comparaison avec la période antérieure, l'ensemble des relations
dessine l'image
très claire de l'affaiblissement et de la chute de l'État
romain en Occident.
I.3. Troisième période: 507-589 (66 relations).
De 507 à 589, on constate aussi des relations motivées
par les événements politiques et ecclésiastiques qui
se succèdent jusqu'à l'unification politique et confessionnelle que réalise le
troisième concile de Tolède. On connaît pour cette période plusieurs ambassades
entre les cours mérovingiennes et les cours suève ou wisigothique au sujet de
problèmes politiques et religieux;
même si nous avons maintenu, en ce qui concerne les motifs, la distinction
entre politique
et religion, les deux causes sont étroitement liées. La bipolarisation
politico-religieuse se
maintient jusqu'à 589. De plus, à partir des environs de 530 se produit
l'offensive byzantine
25 Cf., entre autres, BREZZI, P., «Romani
e Barbari nel giudizio degli scrittori cristiani dei secoli IV-VI», Settimane,
9, 1962, pp. 565-593; PASCHOUD, F., «Roma aeterna». Études sur le
patriotisme romain dans l'Occident latin à l'époque
des grandes invasions, Rome, 1967; BREZZI, P., «La Chiesa e la conversione
dei barbari», La Fine dell'Impero Romano
d'Occidente, Rome, 1978, pp. 85-593; DE GIOVANNI, L., Chiesa e stato nel
codice Teodosiano: saggio sul libro XVI,
Naples, 1980; PIETRI, Ch., «L'hérésie et l'hérétique selon l'église romaine (IVe-Ve
siècles)», Augustinianum, 25, 1985,
pp. 867-887.
26 Cf. CONSENTIVS, FRONTO 1 et
PATROCLVS. Pendant la deuxième décennie du Ve siècle, où la
Méditerranée
occidentale est contrôlée par le patrice Constance, l'orthodoxie
politico-religieuse de l'Empire s'installe dans les Baléares:
OROSIVS s'adresse aussi à la Minorque de CONSENTIVS. On connaît d'ailleurs les
objectifs sous-jacents dans le libellus
miraculorum de SEVERVS 4 (Sévère de Minorque).
27 On a recours, par exemple, à
AVGVSTINVS et à CAPRIOLVS (PCBE, I, pp. 189-190). Est également attestée
l'arrivée d'ecclésiastiques orientaux en Hispanie, par exemple GERMANVS et les
ANONYMI 22.
28
Cf. FELIX III 2 (RE, 6, 2, col. 2169-2170), HILARIVS, LEO I (RE,
12, col. 1962-1973) et SIMPLICIVS 2.
149
J. VILELLA MASANA
Troisième
période (507-589). 8. Motifs des relations. - 9. Itinéraires des relations. - 10. Itinéraires
des relations
politiques. - 11. Itinéraires des relations
religieuses.
A: Afrique. - G: Gaule. - H: Hispanie. - I: Italie. - O: Orient. - R: Rome.
150
HISPANIQUES ET NON-HISPANIQUES: VOYAGES ET CORRESPONDANCES
en Occident, à laquelle les
Hispaniques ne restent pas étrangers. Ces événements accentuent
encore la dichotomie qui existait jusqu'alors entre Germains et
Hispano-Romains, et qui avait
eu des conséquences néfastes pour la constitution de l'État fort que souhaitait
Léovigild. Comme
on le sait, dans la rébellion d'Herménégild, l'action de l'Église Catholique
-avec Léandre-,
celle de Byzance et celle des Suèves apparaissent déterminantes. C'est vers ces trois alliés
de son fils que Léovigild oriente son habile diplomatie. Malgré son échec à
court terme, la
tentative d'Herménégild -un pouvoir sanctionné par l'Église- est le premier
essai du projet
qui se réalisera avec le troisième concile de Tolède, lorsque les
Hispano-Romains, et en particulier
la hiérarchie catholique, après avoir obtenu l'unification politique et
confessionnelle, cesseront
de rêver à l'Empire29.
A partir de ce moment apparaît en Hispanie un esprit d'isolationnisme30
qui se maintient pendant tout le VIIe siècle.
D'autre
part, les interventions pontificales, dans cette période, montrent elles aussi
la
bipolarisation politico-religieuse et l'existence de grandes diversités
régionales. On en trouve
un exemple éloquent dans les préoccupations manifestées par la hiérarchie
catholique du Sud
de la Péninsule, avant 589, devant les dissentions suscitées entre Rome et
Constantinople par
le schisme acacien31.
Pendant ces années, on compte 19 relations ecclésiastiques, dont la
moitié consiste en rapports avec l'évêque de Rome. Il n'y a pratiquement pas à
cette époque
de contacts ecclésiastiques avec l'Afrique.
Josep VILELLA MASANA (Barcelone)
APPENDICE
TABLEAU DES RELATIONS INTÉRESSANT L'HISPANIE
PREMIERE PÉRIODE (300-409)32
1. 1) début IVe siècle. 2) ANONYMVS 2. 3) R. 4) A.-H. 5)
AUGUSTIN, Contra lit. Pet.,
2, 108.
2. 1) avant 313. 2) OSSIVS. 3) R. 4) H.-I.?. 5)
Cf. V. C. DE CLERCQ, Ossius of Cordova, Washington,
1954.
3. 1) 314. 2) LIBERIVS 1. 3) R. 4)
H-G. 5) Concile d'Arles, 59.
4. 1) 324. 2) ANONYMI 1 .3) A. 4) H.-R. 5) C.
Th., 13, 5, 4.
5. 1) 336. 2) ANONYMI 2 .3) A. 4) H.-R. 5)
C. Th., 13, 5, 8.
6. 1) 343. 2) ANNIANVS. 3) R. 4) H.-O. 5) HILAIRE DE POITIERS, Frag., 2, 15.
7. 1) première moitié IVe siècle. 2) ARBORIVS 1. 3) A. 4)
G.-H. 5) AUSONE, Par., 5.
8. 1) milieu IVe siècle. 2) DYNAMIVS. 3) A. 4) G.-H. 5) AUSONE,
Prof., 24, 3.
9. 1) milieu IVe siècle. 2) DYNAMIVS. 3) A. 4) H.-G. 5)
AUSONE, Prof., 24, 9-16.
10. 1) avant 353. 2) PAVLVS 1. 3) A.
4) H.-O.?. 5) AMMIEN, Rer. gest.
lib., 14, 5 (et autres).
29 Pour les dépendances, alliances et confrontations politiques de cette
période: AMALARICVS (PLRE, II,
p. 64 sq. ); ATHANAGILDVS; BRVNECHILDIS; CHILDEBERTHVS II (d'Austrasie);
CHILPERICVS I (de Neustrie); CHROTCHILDIS (PLRE, II, pp. 288-290);
GALSVINTHA; GVNTHCHRAMNVS (de Bourgogne); HERMENEGILDVS; INGVNDIS; LEANDER (de
Séville); LEVVIGILDVS; MIRO; RECHAREDVS; SIGIBERTVS I (d'Austrasie); THEVDIS (PLRE,
II, p. 1112 sq.).
30 Terme employé par DIAZ Y DIAZ, M.
C., «Introducción general» a San ISIDORO DE SEVILLA, Etimologías,
B.A.C., 433, Madrid, 1982, pp. 7-557, auquel nous souscrivons pleinement.
31 Cf. CAESARIVS 1 (RE, 3,
col. 1302-1304, 9), HORMISDAS (RE, 8, 2, col. 2410), IOHANNES 2,
PROFVTVRVS,
SALLVSTIVS 3 et VIGILIVS 2.
32
1) date; 2) protagoniste; 3) motif (R: religion; P: Paulin; S: Symmaque; A:
autres); 4) trajet (A: Afrique;
G: Gaule; H: Hispanie; I: Italie; O: Orient; R: Rome); 5) références (pour les
abréviations, voir à la fin: «Sources
littéraires et épigraphiques»).
151
J. VILELLA MASANA
11. 1) 353/354. 2) LIBERIVS 2. 3) R.
4) R.-H. 5) HILAIRE DE POITIERS, Coll. Ant. Par., B, 7,
5-6.
12. 1) avant 356. 2) POTAMIVS 1. 3) R. 4) H.-I. 5) Coll. Auell.,
p. 14 sq.
13. 1) avant 356. 2) CONSTANTIVS II 1. 3) R. 4) I.-H. 5) ATHANASE, Hist.
arian. ad mon., 42 sq.
14. 1) avant 356. 2) OSSIVS. 3) R. 4) H.-I. 5) ATHANASE, Hist. arian. ad mon., 42-43.
15. 1) avant 356. 2) CONSTANTIVS II 1. 3) R. 4) I.-H. 5) ATHANASE, Hist.
arian. ad mon., 43.
16. 1) avant 356. 2) OSSIVS. 3) R. 4) H.-I. 5) ATHANASE, Hist. arian. ad mon., 44.
17. 1) 356. 2) CONSTANTIVS II 1. 3) R. 4) I.-H. 5) ATHANASE, Apol. ad Const. imp., 27.
18. 1) 356. 2) OSSIVS. 3) R. 4) H.-I. 5) ATHANASE, Apol. ad Const. imp., 27.
19. 1) c. 356. 2) ATHANASIVS.
3) R. 4) O.-H. 5) ALCUIN, Lib. adu. haer. Fel., 61.
20. 1) c. 356. 2) POTAMIVS 1. 3) R. 4) H.-O. 5) POTAMIUS DE
LISBONNE, Ep. ad Ath.,
pp. 280-283.
21. 1) c. 370. 2) LOLLIANVS. 3) A. 4) R.-H. 5) AMMIEN, Rer. gest. lib.,
28, 1.
22. 1) 375. 2) ISAAC. 3) A. 4) R.-H. 5) Coll. Auell., 13, 5.
23. 1) 380. 2) DELPHINVS. 3) R. 4)
G.-H. 5) Concile de Saragosse, p. 16.
24. 1) c. 380. 2) AMBROSIVS 1. 3) R. 4) I.-H. 5) PRISCILLIEN, Lib.
ad Dam.,
50.
25. 1) c. 380. 2) HYDATIVS 1. 3) R. 4) H.-R. 5) PRISCILLIEN, Lib.
ad Dam.,
42; SULPICE SÉVÈRE,
Chron., 2, 47.
26. 1) c. 380. 2) DAMASVS. 3) R. 4) R.-H. 5) PRISCILLIEN, Lib.
ad Dam.,
42; SULPICE SÉVÈRE,
Chron., 2, 47.
27. 1) après 380. 2) PRISCILLIANVS. 3) R. 4) H.-G. 5) SVLPICE SÉVÈRE, Chron.,
2, 48; HYDACE,
Chron., 386, 13b.
28. 1) après 381. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) G.-H. 5) PAULIN DE NOLE, Carm., 21; AMBROISE, Ep.,
27, 2; JÉRÔME, Ep., 58, 6.
29. 1) 382/383. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep.,
3, 24.
30. 1) 382/383. 2) MARINIANVS. 3) S. 4) H.-R. 5) SYMMAQUE, Ep.,
3, 25.
31. 1) 382/383. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 3,
25.
32. 1) 382/383. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 3,
29.
33. 1) 382/383. 2) MARINIANVS. 3) S. 4) H.-R. 5) SYMMAQUE, Ep.,
3, 27.
34. 1) 382/383. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 3,
27.
35. 1) c. 382. 2) ITHACIVS. 3) R. 4) H.-G. 5) SULPICE SÉVÈRE, Chron.,
2, 49.
36. 1) après 382. 2) PAVLINVS 2. 3)
P. 4) G.-H. 5) AUSONE, Par., 25, 14.
37. 1) 384. 2) PRISCILLIANVS. 3) R. 4) H.-G. 5) SULPICE SÉVÈRE, Chron.,
2, 48; HYDACE, Chron.,
386, 13b.
38. 1) 384. 2) HYDATIVS 1. 3) R. 4) H.-G. 5) SULPICE SÉVÈRE, Chron.,
2, 49-50.
39. 1) 384. 2) HIMERIVS. 3) R. 4) H.-R. 5) SIRICE, Ep., 1.
40. 1) 384/385. 2) ANONYMI 3. 3) A. 4) H.-R. 5) SYMMAQUE, Rel.,
37, 2.
41. 1) 385. 2) SIRICIVS. 3) R. 4) R.-H. 5) SIRICE, Ep., 1.
42. 1) avant 388. 2) NICEIIVS. 3) A. 4) H.-R. 5) CIL, VI, 9597.
43. 1 ) avant 389. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4)
G.-H. 5) PAULIN DE NOLE, Carm., 21; AUSONE, Ep.,
27.
44. 1) avant 389. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) AUSONE, Ep.,
21, 1.
45. 1) avant 389. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) PAULIN DE NOLE, Carm., 21, v. 398.
46. 1) 389. 2) ACHANTIA. 3) A. 4)
O.-H. 5) Consularia Constantinopolitana, 388.
47. 1) 389/397. 2) AMBROSIVS 1. 3)
R. 4) I.-H. 5) Concile de Tolède I, p. 30.
48. 1) c. 389. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) G.-H. 5) AUSONE, Ep.,
24; PAULIN DE NOLE, Carm., 10.
49. 1) avant 390. 2) EVPRAXIVS. 3) S. 4) R.?.-H. 5)
SYMMAQUE, Ep., 4, 58; 4, 60; 4, 61; 4, 63.
50. 1) avant 392. 2) AVSONIVS. 3) P. 4) G.-H. 5) AUSONE, Ep., 24;
PAULIN DE NOLE, Carm., 10.
51. 1) 392. 2) AVSONIVS. 3) P. 4) G.-H. 5) AUSONE, Ep., 24.
52. 1) 392. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) PAULIN DE NOLE, Carm., 10.
53. 1) 392. 2) AVSONIVS. 3) P. 4) G.-H. 5) AUSONE, Ep., 24;
PAULIN DE NOLE, Carm., 10.
54. 1) 392/393. 2) DELPHINVS. 3) P. 4) G.-H. 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
10, 2.
55. 1) 392/393. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
10, 2.
56. 1) 392/393. 2) AMANDVS. 3) P. 4) G.-H. 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
9, 1.
57. 1) 392/393. 2) PAVLINVS 2. 3) P.
4) H.-G. 5) PAULIN DE NOLE, Ep., 9, 4.
58. 1) avant 393. 2) VIGILANTIVS. 3)
R. 4) G.-H. 5) JÉRÔME, Contra Vig., col. 355 sqq.; GENNADE
DE MARSEILLE, De uir. ill., 36.
59. 1) 393. 2) AVSONIVS. 3) P. 4) G.-H. 5) AUSONE, Ep., 25,
22-27.
60. 1) 393. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) PAULIN DE NOLE, Carm., 11.
61. 1) 393. 2) DELPHINVS. 3) P. 4) G.-H. 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
35, 1.
62. 1) 393. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
35.
63. 1) 393. 2) AMANDVS. 3) P. 4) G.-H. 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
36, 2.
64. 1) 393. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
36, 2.
65. 1) avant 12.12.393. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) PAULIN DE
NOLE, Ep., 1, 10.
66.
1) avant 12.12.393. 2) SVLPICIVS 2. 3) P. 4) G.-H. 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
1, 10.
152
HISPANIQUES ET NON-HISPANIQUES: VOYAGES ET CORRESPONDANCES
67. 1) 393/394. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
2, 2.
68. 1) 393/394. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
1, 11.
69. 1) avant 394. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-I. (G). 5) PAULIN DE NOLE, Ep.,
1, 11.
70. 1) 394. 2) PAVLINVS 2. 3) P. 4) H.-O. 5) JÉRÔME, Ep., 53.
71. 1) 394. 2) HIERONYMVS. 3) P. 4) O.-H. 5) JÉRÔME, Ep., 53.
72. 1) avant 397. 2) SYMPHOSIVS 1. 3) R. 4) H.-I. 5) Concile de
Tolède I, p. 30.
73. 1) 397/398. 2) ANONYMI 6. 3) A. 4) H.-R. 5) CLAUDIEN, In Eutr., 1,
399-409.
74. 1) avant 398. 2) LVCINVS. 3) R. 4) H.-O. 5) JÉRÔME, Ep., 71.
75. 1) avant 398. 2) LVCINVS. 3) R. 4) H.-O. 5) JÉRÔME, Ep., 75.
76. 1) avant 398. 2) LVCINVS. 3) R. 4) H.-O. 5) JÉRÔME, Ep., 71.
77. 1) avant 398. 2) EVPRAXIVS. 3) S. 4) H.-R. 5) SYMMAQUE, Ep.,
4, 61.
78. 1) 398. 2) HIERONYMVS. 3) R. 4) O.-H. 5) JÉRÔME, Ep., 71.
79. 1) 398. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 4, 61.
80. 1) 398/399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 4,
58.
81. 1) 398/399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 4,
59.
82. 1) avant 399. 2) ABIGAVS. 3) R. 4) H.-O. 5) JÉRÔME, Ep., 76.
83. 1) avant 399. 2) EVPRAXIVS. 3) S. 4) H.-R. 5) SYMMAQUE, Ep.,
4, 58.
84. 1) avant 399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep.,
9, 23.
85. 1) 399. 2) HIERONYMVS. 3) R. 4) O.-H. 5) JÉRÔME, Ep., 75 et 76.
86. 1) 399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 4, 60.
87. 1) 399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 5, 83.
88. 1) 399. 2) HELPIDIVS. 3) S. 4) H.-R. 5) SYMMAQUE, Ep., 5, 82.
89. 1) 399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 5, 82.
90. 1) 399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 4, 7;
4, 58; 4, 59; 4, 60; 5,
56; 5, 82; 5, 83; 7, 48; 7, 82; 7, 97; 7, 105; 7, 106; 9, 12; 9, 18; 9, 19; 9,
20; 9, 21; 9, 22;
9, 23 ; 9, 24.
91. 1) 399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 9, 18.
92. 1) 399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 9, 19.
93. 1) 399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 9, 12.
94. 1) 399. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 9, 21.
95 1) c. 399. 2) ANONYMI 12. 3) S. 4) O.-H. 5) SYMMAQUE, Ep.,
4, 62.
96. 1) avant 400. 2) ANONYMI 12. 3) S. 4) O.-H. 5) SYMMAQUE, Ep.,
4, 62.
97. 1) seconde moitié IVe siècle. 2) MELANIA 1. 3) A. 4)
H.-R. 5) PALLADIUS, Hist. Laus., 46, 1.
98. 1) seconde moitié IVe
siècle. 2) VIVENTIVS. 3) A. 4) H.-A. 5) CIL, VIII, 25302.
99. 1) fin IVe siècle. 2) ANONYMI 11. 3) R. 4) G.-H. 5) GRÉGOIRE DE TOURS,
H. F., 1, 46.
100. 1) IVe/Ve
siècle. 2) AELIODORVS. 3) A. 4) O.-H. 5) RIT, 958.
101. 1) IVe/Ve
siècle. 2) FELICISSIMVS 2. 3) A. 4) H.-R. 5) CIL, VI, 32977.
102. 1) IVe/Ve siècle. 2) SATVRNALIS. 3) A. 4)
H.-R. 5) ICVR, I, 1748.
103. 1) IVe/Ve
siècle. 2) SIMPLICIVS 1. 3) A. 4) H.-I. 5) CIL, V, 7628.
104. 1) IVe/Ve siècle. 2) ANONYMVS 7. 3) A. 4)
H.-R. 5) ICVR, VII, 18216.
105. 1) début Ve siècle. 2) HYDATIVS 2. 3) R.?. 4) H.-O. 5) HYDACE, Chron., 407, 40.
106. 1) début Ve siècle.
2) AVXENTIVS. 3) R.?. 4) H.-I. 5) Cf. A. FERRUA,
«Nuovi studi nelle catacombe
di Siracusa», Rivista di Archeologia Cristiana, 17, 1940, p. 47.
107. 1) 400. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 4,
63.
108. 1) avant 401. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep.,
5, 56.
109. 1) avant 401. 2) SALLVSTIVS 2. 3) S. 4) H.-R. 5) SYMMAQUE, Ep.,
5, 56.
110. 1) 401. 2) SYMMACHVS. 3) S. 4) R.-H. 5) SYMMAQUE, Ep., 5,
56.
111. 1) 401/402. 2) CLEMENS. 3) A.?. 4) H.-R.
5) PRUDENCE, Peris.
112. 1) 401/409. 2) HILARIVS. 3) R. 4) H.-R. 5) INNOCENT, Ep., 1,
1.
113. 1) 401/409. 2) INNOCENTIVS I. 3) R. 4) R.-H.
5) INNOCENT, Ep., 1.
114. 1) 408. 2) LAGODIVS. 3) A. 4) H.-O. 5) ZOSIME, Hist. nou., 6, 4;
SOZOMÈNE, Hist. Eccl.,
9, 12.
115. 1) 408. 2) THEODOSIOLVS. 3) A.
4) H.-I. 5) ZOSIME, Hist. nou., 6, 4; SOZOMÈNE, Hist. Eccl.,
9, 12.
DEUXIÈME PERIODE (409-507)33
1. 1) avant 413. 2) CONSENTIVS. 3) R. 4) H.-A. 5) AUGUSTIN, Ep.,
205.
2. 1) avant 413. 2) AVGVSTINVS. 3)
R. 4) A.-H. 5) AUGUSTIN, Ep., 205.
33 Même disposition que pour la
première période: voir n. 32; mais ici la troisième indication, relative au
motif des relations, comporte les sigles suivants: R: religion; P: politique;
A: autres.
153
J. VILELLA MASANA
3. 1) 414/415. 2) CONSENTIVS. 3) R.
4) H.-A. 5) CONSENCE, Ep., 119.
4. 1) avant 415. 2) AVITVS 1. 3) R. 4) H.-O. 5) OROSE, Comm., 3.
5. 1) avant 415. 2) AVITVS 2. 3) R. 4) H.-R. 5) OROSE, Comm., 3.
6. 1) avant 415. 2) AVITVS 3. 3) R.?. 4) H.-O.
5) AVIT DE BRAGA, Ep. ad Palchonium.
7. 1) avant 415. 2) OROSIVS. 3) P. 4) H.-A. 5) OROSE, Hist. adu. Pag., 3, 20 et 5,
2.
8. 1) 415/416. 2) AVITVS 3. 3) R. 4)
O.-H. 5) AVIT DE BRAGA, Ep. ad Palchonium.
9. 1) c. 415. 2) BAQVIARIVS.
3) R. 4) H.-R. 5) GENNADE DE MARSEILLE, De uir. ill., 24.
10. 1) avant 416/427. 2) EVCHARIVS.
3) R.?. 4) H.-A. 5) AUGUSTIN, De ciu. Dei, 22,
8.
11. 1) 416. 2) CONSTANTIVS 2. 3) P.
4) G.-H. 5) OLYMPIODORE DE THEBES, Frag., 31.
12. 1) 416. 2) PLACIDIA. 3) P. 4)
H.-I. 5) OLYMPIODORE DE THEBES, Frag., 31 et 38; OROSE, Hist.
adu. Pag., 7, 43 (et autres).
13. 1) après 416. 2) PLACIDIA. 3) A.
4) I.-H. 5) Cf. S. I. OOST, Galla Placidia Augusta, Chicago,
1968, p. 134.
14. 1) avant 417/418. 2) ANONYMI 16. 3) P. 4) H.-A.?.
5) OROSE, Hist. adu. Pag.,
7, 41.
15. 1) avant 417/418. 2) ANONYMI 18. 3) A. 4) A.-H. 5) OROSE, Hist.
adu. Pag., 7, 41.
16. 1) avant 418. 2) OROSIVS. 3) R.
4) A.-H. 5) SÉVÈRE DE MINORQUE, Ep., 751-753.
17. 1) avant 418. 2) PETRVS 1. 3) R.?. 4) H.-A.
5) AUGUSTIN, Retract., 2, 82.
18. 1) avant 419. 2) CONSENTIVS. 3) R. 4) H.-A. 5) CONSENCE, Ep.,
119.
19. 1) avant 419. 2) AVGVSTINVS. 3) R. 4) A.-H. 5) AUGUSTIN, Ep.,
120.
20. 1) avant 419. 2) PATROCLVS. 3) R. 4) G.-H. 5) CONSENCE, Ep.,
l l*.
21. 1) 419. 2) CONSENTIVS. 3) R. 4) H.-A. 5) CONSENCE, Ep., 11*.
22. 1) c. 419. 2) FRONTO 1. 3) R. 4) H.-G. 5) CONSENCE, Ep.,
l l*.
23. 1) c. 419. 2) ANONYMVS 10. 3) A. 4) H.-O. 5) Vita s.
Melaniae, 37.
24. 1) avant 420. 2) HSAIAS. 3) A. 4)
O.-H. 5) PALLADIUS, Hist. Laus., 14, 1-2.
25. 1) avant 420. 2) AVGVSTINVS. 3) R. 4) A.-H. 5) CONSENCE, Ep.,
12*.
26. 1) 420. 2) AVGVSTINVS. 3) R. 4) A.-H. 5) AUGUSTIN, Contra men.
27. 1) c. 420. 2) CONSENTIVS. 3) R. 4) H.-A. 5) CONSENCE, Ep.,
12*.
28. 1) c. 420. 2) CONSENTIVS. 3) R. 4) H.-G. 5) CONSENCE, Ep.,
12*.
29. 1) avant 429. 2) ANONYMI 21. 3) P. 4) H.-A. 5) AUGUSTIN, Ep.,
228, 5.
30. 1) 431. 2) HYDATIVS 2. 3) P. 4) H.-G. 5) HYDACE, Chron., 431,
96.
31. 1) 431. 2) THEODORICVS I 1. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron.,
431, 97.
32. 1) 431/439 2) CONSTANTIVS 3. 3) R. 4) H.-A. 5) VITAL et
CONSTANCE, Ep. ad Capreolum.
33. 1) 431/439. 2) CAPRIOLVS. 3) R. 4) A.-H. 5) CAPRIOLUS, Ep. ad
Vitalem et Constantium.
34. 1) 432. 2) AETIVS. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron., 432, 98.
35. 1) 433. 2) HERMERICVS. 3) P. 4) H.-I. 5) HYDACE, Chron., 433,
101.
36. 1) avant 435. 2) MEROBAVDES. 3) A. 4) H.-I.?.
5) SIDOINE APOLLINAIRE, Carm., 9, 296-301.
37. 1) 435. 2) GERMANVS. 3) R.?. 4) O.-H. 5)
HYDACE, Chron., 435, 106.
38. 1) 437. 2) CENSORIVS. 3) P. 4) I.-H. 5) HYDACE, Chron., 437,
111.
39. 1) 437. 2) ARCADIVS 2. 3) A. 4) H.-A. 5) PROSPER D'AQUITAINE, Ep.
Chron., 437, 1329.
40. 1) 441. 2) SABINVS 3. 3) R. 4) H.-G. 5) HYDACE, Chron., 441,
124.
41. 1) 441. 2) AGRESTIVS. 3) R. 4) H.-G. 5) Concile d'Orange, p.
87.
42. 1) 444. 2) SEBASTIANVS. 3) P. 4) O.-H. 5) HYDACE, Chron.,
444, 129.
43. 1) 445. 2) SEBASTIANVS. 3) P. 4) H.-A. 5) HYDACE, Chron.,
445, 132.
44. 1) avant 447. 2) TVRRIBIVS. 3) R.?. 4)
H.-O.?. 5) THORIBIUS D'ASTORGA, Ep. ad Hyd. et Cep.
45. 1) avant 447. 2) TVRRIBIVS. 3) R. 4) H.-R. 5) LÉON I, Ep.,
15.
46. 1) 447. 2) LEO I 1. 3) R. 4) R.-H. 5) LÉON I, Ep., 15.
47. 1) première moitié Ve siècle 2) SAMON. 3) A.?. 4) G.-H. 5) AE,
1978, 422.
48. 1) avant 448. 2) PASCENTIVS. 3) R. 4) R.-H. 5) HYDACE, Chron.,
448, 138.
49. 1) 449. 2) RECHIARIVS. 3) P. 4) H.-G. 5) HYDACE, Chron., 449,
140.
50. 1) 452. 2) VALENTINIANVS III. 3) P. 4) I.-H. 5) HYDACE, Chron.,
452, 155.
51. 1) avant 453. 2) ANONYMI 23. 3) A. 4) G.-H. 5) Vita s. Maurilii
ep. Andeg.,
43.
52. 1) 454. 2) VALENTINIANVS III. 3) P. 4) I.-H. 5) HYDACE, Chron.,
454, 161.
53. 1) 455. 2) THEODORICVS II 2. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron.,
455, 170.
54. 1) 455. 2) THEODORICVS II 2. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron.,
455, 172.
55. 1) 455. 2) AVITVS 4. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron., 458,
170.
56. 1) 456. 2) AVITVS 4. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron., 456,
177.
57. 1) 456. 2) ANONYMI 27. 3) A. 4) O.-H. 5) HYDACE, Chron., 456,
177.
58. 1) 458. 2) GEISERICVS. 3) P. 4) A.-H. 5) HYDACE, Chron., 458,
192.
59. 1) 458. 2) THEODORICVS II 2. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron.,
458, 192.
60. 1) 458. 2) SABINVS 3. 3) R. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron., 458,
192a.
61. 1) 459. 2) NEPOTIANVS. 3) P. 4) I.-H. 5) HYDACE, Chron., 459,
197.
62. 1) 460. 2) THEODORICVS II 2. 3)
P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron., 460, 205.
154
HISPANIQUES ET NON-HISPANIQUES: VOYAGES ET CORRESPONDANCES
63. 1) 460. 2) ANONYMI 32. 3) P. 4) H.-G. 5) HYDACE, Chron., 460,
208.
64. 1) 461. 2) PALOGORIVS. 3) P. 4) H.-G. 5) HYDACE, Chron., 461,
219.
65. 1) 461. 2) THEODORICVS II 2. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron.,
461, 219.
66. 1) 461. 2) THEODORICVS II 2. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron.,
461, 220.
67. 1) c. 463. 2) ASCANIVS 3)
R. 4) H.-R. 5) HILAIRE, Ep., 13.
68. 1) c. 464. 2) ASCANIVS.
3) R. 4) H.-R. 5) HILAIRE, Ep., 14.
69. 1) avant 465. 2) ANONYMI 36. 3) P. 4) H.-G. 5) JORDANÈS, Get., 234.
70. 1) avant 465. 2) ANONYMI 37. 3) R. 4) H.-R. 5) HILAIRE, Ep.,
16.
71. 1) 465. 2) REMISMVNDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) HYDACE, Chron.,
465, 226.
72. 1) 465. 2) THEODORICVS II 2. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron.,
465, 226.
73. 1) 465. 2) REMISMVNDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) HYDACE, Chron.,
465, 230.
74. 1) 465. 2) REMISMVNDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) HYDACE, Chron.,
465, 230.
75. 1) 465. 2) THEODORICVS II 2. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron.,
465, 230.
76. 1) 465. 2) HILARIVS 2. 3) R. 4) R.-H. 5) HILAIRE, Ep., 16 et 17.
77. 1) 466. 2) THEODORICVS II 2. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron.,
466, 233.
78. 1) 466. 2) AIAX. 3) R. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron., 466, 232.
79. 1) 467. 2) THEODORICVS II 2. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron.,
467, 237.
80. 1) 467. 2) EVRICVS. 3) P. 4) G.-H. 5) HYDACE, Chron., 467,
238.
81. 1) 467. 2) REMISMVNDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) HYDACE, Chron.,
467, 238.
82. 1) 467. 2) REMISMVNDVS. 3) P. 4) H.-I. 5) HYDACE, Chron.,
467, 238.
83. 1) 467. 2) REMISMVNDVS. 3) P. 4) H.-A. 5) HYDACE, Chron.,
467, 238 et 240.
84. 1) 467. 2) OPILIO 1. 3) P. 4) H.-G. 5) HYDACE, Chron., 467,
239
85. 1) 469. 2) REMISMVNDVS. 3) P. 4) H.-I. 5) HYDACE, Chron.,
469, 251.
86. 1) 478/479. 2) APOLLINARIS 2. 3) A. 4) G.-H. 5) SIDOINE APOLLINAIRE,
Ep., 8, 5.
87. 1) avant 481/482. 2) ORESIVS. 3) A. 4) H.-G. 5) SIDOINE APOLLINAIRE,
Ep., 9, 12.
88. 1) 481/482. 2) APOLLINARIS 2. 3) A. 4) G.-H. 5) SIDOINE APOLLINAIRE,
Ep., 9, 12.
89. 1) avant 483. 2) SIMPLICIVS 2. 3) R. 4) R.-H. 5) SIMPLICE, Ep.,
21.
90. 1) avant 483. 2) TERENTIANVS. 3) A. 4) H.-R. 5) FÉLIX III, Ep.,
8.
91. 1) avant 483. 2) ANONYMI 47. 3) A.?. 4)
H.-R. 5) SIMPLICE, Ep., 21.
92. 1) 483. 2) FELIX III 2. 3) R. 4) R.-H. 5) FÉLIX III, Ep., 8.
93. 1) avant 484. 2) ANONYMI 48. 3) P. 4) A.-H. 5) VICTOR DE VITA, Hist.
pers. Afr. prou.,
3,
6, 29.
94. 1) 493?. 2) BASSVS. 3) R.?.
4) R.-H. 5) ILCV, 1176.
95. 1) c. 496. 2) VOLVSIANVS. 3) P.?. 4)
G.-H. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F., 2, 26.
96. 1) Ve siècle. 2)
FORTVNATVS 2. 3) A. 4) H.-A. 5) ILCV, 4450.
97. 1) Ve siècle. 2) LATOYST[...]. 3) A. 4) O.-H. 5) RIT,
1075.
98. 1) Ve/VIe
siècle. 2) GREGORIVS 1 3) P.?. 4) H.-G. 5) CIL,
XIII, 1.
99.
1) 503/542. 2) CAESARIVS 1. 3) R. 4) G.-H. 5) Vita s. Caesarii ep. Arel., 55.
TROISIEME PÉRIODE (507-589)34
1. 1) 515. 2) EVTHARICVS. 3) P.?. 4) H.-I. 5)
JORDANES, Get., 298.
2. 1) avant 02.04.517. 2) IOHANNES 2. 3) R. 4) H.-R. 5) HORMISDAS, Ep.,
24, 25 et 26.
3. 1) 02.04.517. 2) HORMISDAS. 3) R.
4) R.-H. 5) HORMISDAS, Ep., 24, 25 et 26.
4. 1) 519. 2) HORMISDAS. 3) R. 4)
R.-H. 5) HORMISDAS, Ep., 88.
5. 1) 520. 2) HORMISDAS. 3) R. 4)
R.-H. 5) HORMISDAS, Ep., 142.
6. 1) 521. 2) ANONYMI 50 3) R. 4) H.-R. 5) HORMISDAS, Ep., 143.
7. 1) 521. 2) HORMISDAS. 3) R. 4)
R.-H. 5) HORMISDAS, Ep., 142.
8. 1) 521. 2) SALLVSTIVS 3. 3) R. 4) H.-R. 5) HORMISDAS, Ep.,
142.
9. 1) 523/526. 2) CATELLVS. 3) A. 4) H.-A. 5) CASSIODORE, Variae,
5, 35.
10. 1) 523/526. 2) THEODERICVS 1. 3) P. 4) I.-H. 5) CASSIODORE, Variae,
5, 35.
11. 1) 523/526. 2) THEODERICVS 1. 3) P. 4) I.-H. 5) CASSIODORE, Variae,
5, 39.
12. 1) c. 526. 2) AMALARICVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE
TOURS, H. F., 3, 10 (et autres).
13. 1) c. 526. 2) CHROTCHILDIS. 3) P. 4) G.-H. 5) GRÉGOIRE DE
TOURS, H. F., 3, 10 (et autres).
14. 1) avant 531. 2) CHROTCHILDIS. 3) R. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 3, 10.
15. 1) avant 29.06.538. 2) PROFVTVRVS. 3) R. 4) H.-R. 5) VIGILE, Ep.
ad Prof. ep.
16. 1) 29.06.538. 2) VIGILIVS 2. 3) R. 4) R.-H. 5) VIGILE, Ep. ad
Prof. ep.
17.
1) moitié VIe siècle. 2) MAVRANVS. 3) R. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE
TOURS, De uirt. s. Martini
ep., 4, 40.
34
Pour les sigles, voir n. 33.
155
J. VILELLA MASANA
18. 1) moitié VIe siècle. 2) ANONYMI 52. 3) A. 4) H.-G. 5)
GRÉGOIRE DE TOURS, De uirt. s. Martini
ep., 4, 40.
19. 1) moitié VIe siècle. 2) ANONYMI 54. 3) A. 4)
A.-H. 5) PROCOPE, De bell. Vand., 1, 24.
20. 1) moitié VIe siècle. 2) ANONYMVS 14. 3) R. 4) H.-G. 5)
GRÉGOIRE DE TOURS, De uirt. s. Martini
ep., 3, 8.
21. 1) 550. 2) CHARARICVS. 3) R. 4)
H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, De uirt. s. Martini ep., 1, 11.
22. 1) 550. 2) CHARARICVS. 3) R. 4)
H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, De uirt. s. Martini ep., 1, 11.
23. 1) c. 550. 2) MARTINVS. 3) R. 4) O.-H. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 5, 37.
24. 1) avant 558. 2) VICTORIANVS. 3) R. 4) H.-G. 5) ILCV, 284.
25. 1) 560/570. 2) DONATVS. 3) P. 4)
A.-H. 5) ILDEFONSE DE TOLEDE, De uir. ill., 4.
26. 1) c. 566. 2) BRVNECHILDIS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE
TOURS, H. F., 4, 27 (et autres).
27. 1) c. 566. 2) SIGIBERTVS I. 3) P. 4) G.-H.
5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F., 4, 27.
28. 1) avant 567. 2) FRONIMIVS. 3) P. 4) G.-H. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 9, 24.
29. 1) 567. 2) GALSVINTHA. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F.,
4, 28 (et autres).
30. 1) 567. 2) CHILPERICVS I. 3) P. 4) G.-H. 5)
GRÉGOIRE DE TOURS, H. F., 4, 28.
31. 1) 568/586. 2) NANCTVS. 3) R.?. 4) A.-H. 5)
Vit. patr. Emer., 3, 2.
32. 1) c. 570. 2) IOHANNES 3.
3) A.?. 4) H.-O. 5) ISIDORE DE SÉVILLE, De uir.
ill., 31.
33. 1) avant 573. 2) PAVLVS 2. 3) A. 4) O.-H. 5) Vit. patr. Emer.,
4, 1.
34. 1) avant 573. 2) FIDELIS. 3) A. 4) O.-H. 5) Vit. patr. Emer.,
4, 3.
35. 1) c. 574. 2) ANONYMVS 16. 3) R. 4) O.-H. 5) GRÉGOIRE I, Dial.,
4, 37.
36. 1) avant 576. 2) ANONYMI 65. 3) A. 4) H.-G. 5) VENANCE FORTUNAT, Vita
s. Germani, 193.
37. 1) 579. 2) INGVNDIS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F.,
5, 38 (et autres).
38. 1) 580. 2) LEVVIGILDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 5, 43.
39. 1) c. 580. 2) BRVNECHILDIS. 3) P. 4) G.-H. 5) GRÉGOIRE DE
TOURS, H. F., 5, 40.
40. 1) c. 580. 2) MIRO. 3) P.
4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F., 5, 41.
41. 1) c. 580. 2) MIRO. 3) P.
4) H.-O. 5) MARTIN DE BRAGA, De tr. mers., 3.
42. 1) 582. 2) LEVVIGILDVS. 3) P. 4)
H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, De uirt. s. Martini ep., 3, 8.
43. 1) 582/583. 2) CHILPERICVS I. 3)
P. 4) G.-H. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F., 6, 29.
44. 1) c. 582. 2) CHILPERICVS I. 3) P. 4) G.-H.
5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F., 6, 18.
45. 1) c. 582. 2) LEVVIGILDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE
TOURS, H. F., 6, 18.
46. 1) c. 582. 2) LEANDER. 3) P. 4) H.-O. 5) ISIDORE DE
SÉVILLE, De uir. ill., 28.
47. 1) avant 583. 2) CHILDEBERTHVS II. 3) P. 4) G.-H. 5) GRÉGOIRE DE
TOURS, De uirt. s. Martini
ep., 4, 7.
48. 1) 584. 2) CHILPERICVS I. 3) P.?. 4) G.-H.
5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F., 6, 33.
49. 1) 584. 2) LEVVIGILDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 6, 34.
50. 1) 584. 2) LEVVIGILDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 6, 45 et 7, 9.
51. 1) 584. 2) LEVVIGILDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 6, 40.
52. 1) 584. 2) GVNTHCHRAMNVS. 3) P. 4) G.-H. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 7, 10.
53. 1) 584. 2) INGVNDIS. 3) P. 4) H.-O. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F.,
6, 40 et 43; 8, 18, 21
et 28; PAUL DIACRE, De ges. Lang., 3, 21.
54. 1) 585. 2) ANONYMI 74. 3) A. 4) G.-H. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F.,
8, 35.
55. 1) après 586. 2) RECHAREDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 9, 1.
56. 1) après 586. 2) RECHAREDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 9, 1.
57. 1) avant 588. 2) SVNNA. 3) P. 4) H.-A. 5) Vit. patr.
Emer., 5, 9, 14-16.
58. 1) 588. 2) BRVNECHILDIS. 3) P. 4) G.-H. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 9, 28.
59. 1) 588. 2) RECHAREDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F.,
9, 16.
60. 1) 588. 2) RECHAREDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F.,
9, 16.
61. 1) 588. 2) RECHAREDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F.,
9, 25.
62. 1) 588. 2) ANONYMI 81. 3) A. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H. F.,
9, 22.
63. 1) c. 588. 2) FRONIMIVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS,
H. F., 9, 24.
64. 1) avant 589. 2) RECHAREDVS. 3) P. 4) H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, H.
F., 8, 45.
65. 1) seconde moitié VIe siècle. 2) IVLIANVS 3. 3) R. 4)
H.-G. 5) GRÉGOIRE DE TOURS, De uirt.
s. Martini ep., 3, 21.
66. 1) seconde moitié VIe
siècle. 2) BASILIVS 2. 3) P. 4) G.-H. 5) VENANCE FORTUNAT, Carm.,
4, 18.
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